Selon une récente étude sur la cybercriminalité dans le monde, le Maroc est classé 48ème mondialement et 7ème en Afrique.
Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et de l’Université de New South Wales à Canberra a dévoilé l’Indice Mondial de la Criminalité Électronique (WCI), une initiative novatrice visant à cartographier la cybercriminalité à l’échelle mondiale. Cette étude, publiée dans la revue réputée “PLOS ONE”, vise à mieux comprendre la répartition géographique des activités criminelles en ligne et à identifier les principaux foyers de cybercriminalité dans le monde.
Selon cette recherche, le Maroc se classe au 48ème rang mondial et au 7ème rang africain en matière de cybercriminalité, avec un score de 0,45. Cette position est le fruit d’une enquête menée auprès de 92 experts internationaux en cybercriminalité, évaluant l’efficacité et l’impact des activités criminelles en ligne dans chaque pays.
Au sommet de ce classement trône la Russie, reconnue comme l’un des principaux foyers mondiaux de la cybercriminalité, avec un score éloquent de 58,39. Elle est suivie de près par l’Ukraine et la Chine, respectivement à la deuxième et troisième place, avec des scores de 27,86. Les États-Unis et le Nigeria complètent le top cinq.
En Afrique, le Ghana se distingue en se classant au 13ème rang mondial et au deuxième rang continental, avec un score de 3,58, suivi par l’Afrique du Sud à la 14ème place mondiale. Le Cameroun et la Gambie occupent respectivement la quatrième et cinquième place sur le continent.
Dans la région du Moyen-Orient, l’Iran prend la tête du classement, suivi d’Israël. Les Émirats arabes unis se positionnent également parmi les pays les mieux classés en matière de cybercriminalité.
Cette étude met en lumière l’ampleur du défi que représente la cybercriminalité à l’échelle mondiale, avec des coûts et des pertes estimés à des centaines de millions de dollars. Elle souligne également la difficulté de localiser les cybercriminels et l’importance d’une collaboration internationale pour lutter contre cette menace en constante évolution.
