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Too Digital to Fail avec Doha Magguilej, CEO Skwiq

« Too Digital to Fail » est une série d’échange avec des entrepreneurs et des professionnels du digital, qui se sont démarqués soit via leurs entreprises, leurs innovations ou leurs expertises.

Dans cet épisode, nous avons eu un échange avec Doha Magguilej, Fondatrice et CEO de l’entreprise Skwiq autour de son expérience entrepreneuriale et de la blockchain.

Doha Magguilej est Fondatrice et CEO de Skwiq et Consultante en Blockchain.

Dans cet épisode de “Too Digital to Fail by Forcinews”, Doha Magguilej nous parle de son expérience entrepreneuriale, des leçons qu’elle a acquise mais aussi de la technologie Blockchain en l’expliquant et en mettant en avant son évolution au Maroc et des cas d’utilisation au sein des entreprises.

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Extraits écrits du podcast

Doha Magguilej ! Tu es une de ces entrepreneuses dont on est fier dans le domaine technologique et digital. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur toi et sur ton parcours ?

Doha Magguilej, fondatrice et CEO de l’entreprise Skwiq. Je suis également chercheuse en intelligence économique et je suis passionnée par les technologies depuis l’âge de 11ans… j’ai effectué mon parcours préscolaire et primaire jusqu’au lycée à Libreville au Gabon. Par la suite, j’ai suivi mes études universitaires au Maroc. J’ai un parcours à la fois technique, technologique et économique.

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Est-ce que tu peux nous introduire l’entreprise Skwiq ? Quel est votre cœur d’activité et que proposez-vous comme services ?

Skwiq est une jeune entreprise qui a été créée en 2019 qui propose des services liés à des technologies de rupture telle que la blockchain en premier lieu, la big data et l’intelligence artificielle. Nous proposons un développement sur mesure pour les corporates, du conseil aux entreprises pour améliorer leurs processus et aussi les services de maintenance d’un processus déjà existant.

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J’aimerais bien savoir d’où tu as eu l’idée de ce nom et qu’est-ce qui t’as amené à la lancer ton entreprise ?

Skwiq veut dire smart and quick. En 2017, j’avais lancé ma première entreprise qui est aussi dans le digital. Malheureusement, je n’ai pas réussi parce que je n’avais pas assez de compétences entrepreneuriales d’où ma formation en entrepreneuriat et ma spécialisation. Après j’ai remarqué qu’il y a un besoin lié à la blockchain […] J’ai vu qu’on a la possibilité de répondre à des problématiques qu’on a chaque jour telles que l’automatisation d’un process, la sécurité et la fiabilité de certains documents, etc. Je me suis dit alors pourquoi ne pas me spécialiser dans ce sens. […]

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Doha Magguilej est-ce que tu peux partager avec nous 3 leçons qui t’ont marqué durant cette expérience ?

Je pourrais dire “perseverance”, “résilience” et “patience”.

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Doha Magguilej, tu as au fait vécu des situations où tu as senti réellement l’ampleur de ces qualités dans ton parcours entrepreneurial ?

J’ai été patiente pendant un moment parce que j’ai dû vulgariser ce terme de “blockchain” , de l’expliquer… j’avais ce frein de définition erronée puisqu’au Maroc on conçoit que la blockchain, c’est la cryptomonnaie… la cryptomonnaie c’est le bitcoin… le bitcoin est interdit au Maroc donc la blockchain est interdite… alors que ce n’est pas le cas. Mais, grâce à la patience et la persévérance j’ai pu passer ce cap.

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Est-ce que tu peux nous expliquer le concept de la blockchain et nous dire en quoi ça pourrait servir ?

On va prendre le cas d’un coffre-fort qui contient des données sécurisées auxquelles on ne peut accéder même en souhaitant casser le coffre-fort car on a besoin d’une clé. Et ceci est un atout de la blockchain. En effet, elle permet de sécuriser des données, assure la traçabilité… dans un bloc qui quand il est plein, un deuxième qui y est lié, etc… dans une logique de chaine de blocs, d’où le nom de blockchain…

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Il y a un questionnement partagé aussi par d’autres personnes… est-ce qu’on a besoin forcément d’une blockchain pour sécuriser une donnée ou automatiser un process ?

Si par exemple j’ai des données qui ne sont pas sensibles, il n’y a pas besoin de blockchain. Mais, si par exemple je veux digitaliser tout le process de carte nationale d’identité, de dossier médical, […] , de documents sensibles, on aura besoin de blockchain. L’intérêt de la blockchain dépend de la qualité des données et du projet auquel elle est adossée.

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D’accord donc quand tu parles de l’exemple de la carte d’identité nationale la blockchain va servir dans l’authentification du document quand on va le numériser ?

Exactement ! Prenons l’exemple de l’usage de la CIN pour l’ouverture d’un compte bancaire. On peut grâce à l’intelligence artificielle avoir la reconnaissance faciale mais comment je peux prouver que le compte appartient réellement à la personne ? On a besoin de vérifier la carte nationale stockée quelque part mais pas à travers un identifiant. Mais c’est à travers le code barre derrière contenant des éléments spécifiques, des chaines de caractères qui seront récupérés pour la vérification.

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J’ai l’impression qu’on ne parle pas assez de la blockchain même des fois dans des sphères IT et je me demande est-ce que tu penses réellement que le marché marocain est assez mature pour déployer des solutions basées sur la blockchain ?

L’environnement marocain est en émergence mais pas encore assez mature pour déployer des solutions 100% blockchain. On opte principalement pour des solutions hybrides. La blockchain a un coût et on a en plus de nouveaux process qui doivent être mis en place et des réglementations qui doivent s’améliorer pour avoir un système 100% blockchain. […]

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Est-ce que tu penses que cette notion s’est vulgarisée un peu au Maroc avec toutes les discussions auxquelles on est en train d’assister très récemment sur la cryptomonnaie, les NFTs,… ou inversement ça n’a fait que booster cette problématique de liaison de la blockchain à la cryptomonnaie sans se rendre compte qu’il y a d’autres cas d’application de cette technologie qui peuvent bien servir dans d’autres domaines ?

C’est à la fois un avantage et un inconvénient. C’est un avantage parce qu’il permet d’améliorer la compréhension de la blockchain et de son environnement. C’est un inconvénient parce qu’on se focalise plus sur la cryptomonnaie et la NFT.
Par contre, c’est rare qu’on parle du concept de la blockchain, de sa conception et comment elle est construite et qu’est-ce qu’on peut faire au sein de la blockchain hormis la cryptomonnaie et la NFT…..
Sur 10 entreprises, seules 2 comprennent ce qu’est la blockchain. Le reste ont des connaissances mais font plus le lien avec la cryptomonnaie et la NFT mais pas avec l’automatisation des processus et ne voient l’impact que çe peut apporter à leur business.

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En parlant de cas d’application, est-ce que tu connais des entreprises au Maroc qui utilisent la blockchain ?

Ce sont plus des systèmes que les entreprises ont mis en place en interne mais pas pour le client final.
Par exemple, pour l’application bancaire la blockchain est utilisée pour le scoring […].
Aussi, il y a une organisation au Maroc qui a mis en place un système blockchain pour identifier la fraude.
Il y a également un cas dans le secteur médical qui est en cours de mise en place afin d’avoir un dossier médical entièrement digitalisé permettant de partager uniquement les informations qu’on souhaite avec un médecin spécialiste. Le client devient maitre de sa donnée, choisit la donnée à partager et autoriser quand il y a besoin de la modifier.

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Quel conseil pourras-tu donner à des entreprises qui sont aujourd’hui en hésitation ou envisagent d’implémenter des solutions blockchain ?

Pour chaque projet il faut se concentrer sur la conception […].

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Dans notre cas chez Forcinews, en tant que médias d’actualités digitales, si demain on décide d’implémenter une blockchain quel cas d’application serait utile pour notre plateforme ?

Pour Forcinews, la blockchain empêchera la réutilisation de vos articles sans autorisation. C’est comme si la blockchain contribuera à avoir le nouvel Internet, un environnement où on ne pourra pas avoir de falsification, de plagiat… et on n’aura que des données sûres.

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Cet échange est inscrit dans le cadre du concept « Too Digital to Fail », un concept qui d’ailleurs rejoint ce qu’on est en train de dire parce que l’idée c’est de dire aussi qu’en adoptant de la bonne manière des solutions digitales ça sera difficile au fait d’échouer. Et bien évidemment la blockchain comme tu as dit que fera peut-être demain le nouvel Internet participera aussi à la réussite des organisations dans l’avenir pour éviter l’échec et la disparition dont on parle beaucoup aujourd’hui quand il s’agit de ne pas prendre le train de la transformation digitale à temps et comme il faut.

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Soulaimane AMRI

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